S’il y a bien un domaine complexe à comprendre sur Ordinals, c’est le principe des Rare Sats. Pourtant, c’est tout le protocole Ordinals qui repose sur ce concept. Aujourd’hui, nous mettons en lumière Wecsats, un site qui permet d’analyser ces actifs et leur niveau de rareté.
EN BREF :
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La numératotaion des satoshis selon le protocole Ordinals permet l’identification et la collection de spécimens rares : les rare sats.
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Les rare sats sont classés selon différents critères de rareté.
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Un marché réel qui a fait déjà fait l’objet d’enchères en maison de vente, notamment chez Sotheby’s.
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Wecsats est un outil qui permet d’analyser cet univers complexe en offrant des données, un score de rareté et une pédagogie complète en français.
Comprendre les rare sats
Commençons par expliquer le concept de Rare Sats.
Pour résumer simplement : avec le protocole Ordinals, chaque satoshi est numéroté dans son ordre de minage. Cette numérotation permet de les identifier, de les tracer au fil des transactions sur le registre Bitcoin et, par conséquent, de les distinguer les uns des autres.
Pour rappel, les satoshis (sats) sont la plus petite unité du Bitcoin. Avec 100 millions de satoshis par bitcoin et une limite de 21 millions de bitcoins, le calcul est vertigineux : il existe 2,1 millions de milliards de satoshis. Dans cette masse colossale, certains sats répondent à des critères spécifiques qui les distinguent des autres et qui leur confèrent une certaine rareté. Ce sont les rare sats.
Différents types de rare sats
On peut identifier deux grandes familles de rare sats.
- Les satoshis qui répondent aux événements périodiques dans Bitcoin : comme le premier satoshi d’un nouveau bloc, le premier satoshi qui suit l’ajustement de difficulté ou plus rare encore, les halvings…
- Les satoshis exotiques qui sont liés à des événements particuliers de l’histoire de Bitcoin : comme les satoshis de la première transaction bitcoin, ou qui ont des propriétés numériques particulières comme les satoshis dont l’identifiant est sous forme de palindrome.
Dans chacune de ces deux grandes familles, on peut identifier de nombreux rare sats différents. L’environnement est très riche, on peut parler de numismatique ou d’actifs de collection numériques.
Et le marché est déjà bien réel !
- Plusieurs places de marché ont émergé comme Magisat.
- certains rare sats ont été vendus chez Sotheby’s.
- Et le premier satoshi qui a suivi le dernier halving a été vendu aux enchères 33 BTC.
Wecsats : La plateforme d’analyse et de suivi des rare sats
Pour s’y retrouver dans cet environnement immensément dense, Wecsats propose un outil qui permet d’analyser cet écosystème de manière particulièrement visuelle et intuitive.

Pour chaque type de rare sats, la plateforme permet de consulter des données clés :
- la quantité totale finale,
- le volume actuellement en circulation,
- la quantité déjà « isolée » et détenue par des collectionneurs,
- le rythme de minage par année.

Wecsats permet aussi de filtrer les satoshis qui cumulent plusieurs critères de rareté.
Enfin le site offre un score de rareté et un indice de popularité qui permet d’appréhender la demande sur le marché.

Une mission de vulgarisation et de pédagogie
Outre ces fonctionnalités précieuses pour le collectionneur, Wecsats se donne pour mission de vulgariser le monde des rares sats. Et l’approche est très pédagogique : chaque type de satoshi est présenté dans une courte vidéo explicative.
Dans cette mission d’évangélisation, le site est déjà traduit dans plusieurs langues et notamment en français (ce qui est assez rare dans l’écosystème crypto pour être signalé !). Le site propose également une section dédiée à des articles de fond pour approfondir ses connaissances.
Pourquoi WECsats ?
Car le fondateur du site est aussi le créateur de la collection ordinals Wolf Epic Club à laquelle l’acronyme WEC fait référence.

Pour conclure, il faut saluer l’effort colossal derrière le développement de Wecsats. Au delà des options particulièrement précieuses pour le collectionneur et de la dimension pédagogique du site, il faut souligner la complexité technique que représente l’identification et la récupération des données d’un écosystème aussi vaste et atomisé. Une véritable prouesse au service de la communauté !
